Est-ce juste moi ou suis-je la seule à faire semblant de savoir ce que je fais ? Je veux dire, je suis presque certaine que je ne suis pas une imposteuse, mais je pourrais me tromper. Peut-être que c’est ce qu’un(e) fraudeur(se) dirait. Est-ce que tu as l’impression de ne pas être assez bon(ne) ? Est-ce que tu t’inquiètes que quelqu’un te démasque en tant que fraudeur(se) ? Est-ce que tu googles des concepts de base comme “comment épeler chat” ou te caches-tu dans les toilettes pour éviter d’être exposé(e) comme un charlatan pendant les réunions ? Félicitations, mon ami(e), tu as gagné ta place au sein du prestigieux club des imposteurs !
Le syndrome de l’imposteur est comme le silence gênant qui suit une mauvaise blague : inconfortable, mais trop commun. Selon une étude publiée dans le Journal International de Sciences Comportementales, environ 70 % des personnes éprouvent le syndrome de l’imposteur à un moment de leur vie. Cela signifie que beaucoup d’entre nous se promènent avec ce sentiment persistant que nous sommes aussi utiles que des spaghettis cuits lorsqu’il s’agit de jouer aux fléchettes.
Ah, l’égaliseur des insécurités et des doutes de soi ! Peu importe que tu sois PDG, lauréat du prix Nobel ou le plus grand éplucheur de pommes de terre du monde, cela peut frapper n’importe qui à n’importe quel moment. C’est comme le rhume commun du monde professionnel, sauf qu’au lieu d’un nez qui coule et d’une fièvre, tu as une peur paralysante d’être un imposteur. Que tu sois un scientifique comme Einstein, un poète comme Angelou, ou juste un Monsieur Tout-le-monde comme le reste d’entre nous, cela ne discrimine pas en fonction de l’occupation, de la race ou du genre. Donc, si tu as l’impression d’être un imposteur, sache que tu es en bonne compagnie avec certains des plus grands esprits de l’histoire.
Ce sentiment persistant que tu es à un pas d’être démasqué comme un imposteur n’est pas une blague. Mais les causes qui se cachent derrière le sont. C’est comme une recette pour le doute de soi : une pincée de perfectionnisme, une tasse de peur de l’échec et une bonne dose de pression pour réussir. Mélange le tout, et voilà – le syndrome de l’imposteur. Il n’est pas étonnant que beaucoup d’entre nous en souffrent !
Transpires-tu tellement pendant les réunions que tu pourrais remplir un petit étang ou as-tu l’impression que ton cœur essaie de s’échapper pendant une présentation ? As-tu des cauchemars où tu cours à travers une salle bondée avec le mot “imposteur” qui te poursuit comme un monstre de film d’horreur ? Si c’est le cas, bravo ! Tu as remporté un voyage gratuit au pays du syndrome de l’imposteur, où de petits trolls vivent gratuitement dans ta tête, murmurant des douceurs comme “tu es un imposteur” et “tu n’as pas ta place ici”. C’est comme avoir un supporteur personnel, mais au lieu de crier des mots encourageants, ils hurlent des insultes contre toi.
Et le meilleur ? Tout ce travail acharné, ce stress et cette anxiété peuvent conduire à l’épuisement professionnel ! Qui a besoin de sommeil et de santé mentale de toute façon ? Mais bon, au moins, vous savez maintenant ce qui cause ces symptômes.
Si tu luttes contre le syndrome de l’imposteur, saches que tu n’es pas seul. Il est important de se rappeler que tes sentiments sont valides, mais ils ne reflètent pas nécessairement la réalité. Chercher du soutien auprès d’amis, de la famille ou d’un professionnel de la santé mentale peut t’aider à développer des stratégies d’adaptation pour gérer tes sentiments de doute de soi et surmonter le syndrome de l’imposteur. Donc, ne laisse pas le syndrome de l’imposteur t’empêcher d’atteindre tes objectifs et de réaliser ton plein potentiel.
Infos exclusives pour les cool : La prochaine fois que l’on vous demande si vous souffrez du syndrome de l’imposteur, répondez simplement : “Je n’ai pas le syndrome de l’imposteur, j’ai le syndrome ‘Je n’arrive pas à croire qu’ils n’ont pas encore constaté que je suis un génie'”.
Par Denise Choka.