Le respect du temps est une valeur cruciale qui peut définir la productivité et l’efficacité d’une société.
Pourtant, dans certains contextes, cette notion semble être abordée avec plus de légèreté, notamment
en Afrique de l’Est où l’expression “Hakuna matata” (pas de souci) peut sembler prédominer. L’Afrique
de l’Est, en particulier, a cette réputation de parfois traiter le temps avec une certaine flexibilité, créant
des frustrations, notamment pour ceux qui ont des engagements stricts comme le travail.
Prenons l’exemple classique des matatus au Kenya. Ce sont les minibus qui constituent le mode de
transport principal pour de nombreux habitants des grandes villes comme Nairobi. Ce qui est frappant,
c’est que même lorsqu’il semble urgent d’arriver à destination, les matatus s’arrêtent souvent dans les
stations de bus bien plus longtemps que nécessaire.
Il n’est pas rare de voir un matatu attendre plus de cinq minutes pour faire monter plus de passagers,
même lorsqu’il n’y a que quelques places disponibles. Imaginez être dans un matatu qui doit s’arrêter à
cinq autres stations avant votre destination, alors que vous êtes déjà en retard au travail. C’est non
seulement frustrant mais aussi contre-productif, surtout pour ceux qui ont des horaires rigides.
Certaines personnes arrivent régulièrement en retard à leurs rendez-vous sans sembler être affectées
par cela. Cette attitude peut être déconcertante pour ceux qui attachent une grande importance à la
ponctualité. Pourtant, dans certaines cultures et contextes, le temps est perçu différemment : l’heure
d’arrivée n’est pas toujours considérée comme fixe ou impérative, et la flexibilité est parfois la norme.
“Comment huit heures pile du matin peuvent-elles sembler être neuf heures et demie du matin ?”
Réveillons-nous et respecter le temps!