Les hommes, depuis longtemps, sont ignorés par la société lorsqu’il s’agit de leur vie mentale et émotionnelle, notamment dans les relations intimes comme les couples amoureux et les mariages. Il est toujours supposé, bien sur, que les hommes sont à la tête de ces relations. Et tant que de telles relations existent, il y a toujours des conflits violents qui surgissent de temps en temps. Le plus souvent, les femmes sont considérées comme des victimes.
Ces dernières années, néanmoins, la violence psychologique à l’égard des hommes a suscité une grande inquiétude. Selon une étude publiée en 2019, un homme meurt tous les 15 jours à cause des violences domestiques de la part de sa
conjointe. Des hommes sont devenus victimes de crises vulgaires et insolentes, de coups physiques et se sont même retrouvés dans des hôpitaux ou des commissariats de police. Dans ces institutions, cependant, la victime devient
soudainement l’agresseur. L’inversion des rôles se produit lorsque la femme usée plaide également sa cause.
De plus, l’homme en détresse doit lutter contre le système judiciaire qui favorise évidemment les femmes et surtout les mères. Pour noyer le poisson, certaines de ces femmes vont jusqu’à manipuler les enfants pour accuser faussement les pères au tribunal. En outre, certains hommes sont accusés de violences conjugales contre leur femme, ou de violences sexuelles aux enfants dans les cas extrêmes. Pudique, l’homme (la victime) a alors honte, il est coupable, dans le déni et n’en parle pas, et finit par souffrir en silence. Pourquoi ? Puisque l’homme doit être fort et robuste. Il doit savoir sceller et prendre soin des choses et de tout le monde en même temps.
En conclusion, ce sujet reste tabou et sensible qui doit être mis en lumière. Surtout dans nos foyers africains conservateurs où l’image de l’homme est perçue comme fort, masculin et en contrôle, comme l’alpha d’une meute de loups. Cependant, en coulisses, la réalité est très différente. Tout comme les femmes, les hommes sont également victimes de violences conjugales et domestiques, tant physiques que psychologiques.
Chelagat Brenda
Très bien rédigé!