à bout de souffle

Quand les jours, fort sombres malgré les rayons du soleil luisant

Ses heures, insupportablement froides où se réchauffe mon espoir

Ses secondes irréversibles où se chronomètrent mes efforts lassants

Je tente ma chance au sablier, avec l’espérance d’apaiser ma désespoir

Que l’air me porte chance, car à bout de souffle, j’en prends un d’espoir

La réalité pénible me tend, sans me lâcher, ses mains bien couvertes de dégout

Sa main gauche me montre le rétro de nos vie, et voir l’échec trainant derrière nous

Sa main droite réchauffe ma peau de l’amertume du présent, du demain j’ai perdu gout

Le famélique avenir de la future génération sur le lit de mort, tendant ses mains vers nous

Que l’air me porte chance, car à bout de souffle, j’en prends un d’espoir

Jour après l’autre, je me grossis des pilules de motivation

Soudain me maigrit l’audacieuse inévitable procrastination

Entre les deux surgit un tourbillon de chaos

La motivation, fort crevé, marre d’encaisser, subit un K.O

Que l’air me porte chance, car à bout de souffle, j’en prends un d’espoir

Coincé dans cette terre insensée, des pays dans les mains des audacieux novices.

Ou se déborde sans arrêt corruption, cruauté, barbarie et moquerie

Qui se cristallisent et fondent les mûrs sur lesquels se reposent nos vices

L’intérieur lequel se meuble de déraison, bien climatisé d’escroquerie.

Que l’air me porte chance, car à bout de souffle, j’en prends un d’espoir

pégase noir !

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